Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Midi
En 1937 du fait d’une faible activité générale, les sociétés aéronautiques françaises sont nationalisées (dont la S.A.F.) et Pierre Cot ministre de l’Air charge Emile Dewoitine de créer la SNCAM (Société Nationale de Construction Aéronautique du Midi). Il développe le site et les infrastructures et c’est à cette époque là que seront créées les usines de St Eloi et St Martin du Touch.
D520
Avion de chasse aile basse conception avancée
935 CV Hispano Suiza, 550 km/h sur 950 km d’autonomie, train rentrant. 1 canon de 20 mm, 4 mitrailleuses Premier vol du prototype 2 octobre 1938. Premier vol de la tête de série 31 octobre 1939 après une commande de 200 avions. (2 mois après la déclaration de guerre)
905 exemplaires
D550
Dérivé du D520, monoplace de vitesse avec moteur Hispano Suiza 12 Y.
Il y eut une dizaine de prototypes dérivés du D520 construits: D521, D523, D524, D530, D531, D532, D534, D535, D536, puis D550, D551, D552, D555, D560 et D561. Les fabrications et les livraisons de ces appareils (Une quarantaine de prototypes) furent interrompues par l’armistice.
Le D551 (le Mustang français) est refabriqué aujourd’hui par l’association Replic’Air de Toulouse dans le but de le refaire voler. Moteur de 1000 CV.
D600
Projet Dewoitine hispano-Suiza D600/HS50 ( 1944 )
Etude par le bureau de Toulouse et maquette grandeur construite à Séville en Espagne. Sans suite car les espagnols lui préférèrent le chasseur allemand Messerschmitt 109G qu’ils construisirent sous licence..
D376
D373 à ailes repliables
D750
Bimoteur embarqué de surveillance (porte avion Béarn)
D720 Bi-moteur tri-place de travail
HD730 Hydravion: Le laboureur des mers
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Diversifications
L’armistice du 22 juin 1940 supprime brutalement le marché des avions. Un bureau d’études extra aéronautique est créé, en attendant la reprise des productions d’avions en 1945. Ainsi voit le jour quelques véhicules tels que:
vélos
bus
tracteur gazogène
moteurs gazogènes
Fin 1940, la société est absorbée par la S.N.C.A.S.E.
Emile Dewoitine part en Espagne puis en Argentine en 1944.